Dans les Lettres persanes (1721), Montesquieu rassemble les lettres fictives échangées entre deux voyageurs persans, Rica et Usbek, et leurs amis restés en Perse. Dans une lettre de Rica rédigée à Venise, les Français et leur accoutrement en prennent pour leur grade : "Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode."
Hugo et Lilou, élèves de 4ème, ont rédigé un petit texte qui fait écho à cette lettre :
De Bourg d'Oisans, le 21 février 2013.
Nous trouvons que les hommes sont de plus en plus ridicules avec leurs animaux, qu'ils traitent comme de petites stars miniatures, des poupées à coiffer, la prunelle de leurs yeux :
Il n'est pas rare d'en voir porter des chaussures, des robes, des jeans, des lunettes, des chapeaux, et même des bijoux. Certains sont plus à la mode que leur maître. Leurs vêtements coûtent plus cher que les nôtres. Certains vont même au salon de beauté ! Pour faire une coiffure, mettre du vernis à ongles, et même faire des couleurs ! Leurs maîtres s'en occupent comme si c'étaient des enfants, et un jour, ils les inscriront à la crèche. On les confond avec une pile de linge fashion ambulante. Ils vont jusqu'à défiler sur des podiums comme des mini-misses. Et voici Toutou 2013 ! Ce phénomène de mode montre que les hommes font une fierté personnelle de l'apparence de leurs petits compagnons.